Détermination


Cette euphorbe se reconnait à sa couleur vert sombre avec des reflets pourpre. Les feuilles terminales, dentelées, sont élargies à la base et forment une coupelle au centre de laquelle se trouve un ensemble de petites fleurs appelé cyathe.

Les touffes hémisphériques, denses, très sombres permettent de la reconnaître de loin.

Comme toutes les euphorbes, elle a une sève laiteuse et corrosive qui suinte sur les tiges cassées.
Répartition au Sahara
Cette euphorbe pousse dans les dayas qui collectent l'eau après la pluie et dont le sol assez profond conserve longtemps un peu d'humidité.


En mélange avec un cléome. Ces deux plantes sont incomestibles : l'euphorbe à cause de sa sève caustique, le cléome à cause des glandes collantes et malodorantes qui recouvrent ses tiges et ses feuilles.


Une belle station qui va disparaitre dès que la daya sera mise en culture.
Tiges / Feuilles

Les jeunes feuilles sont linéaires et opposées deux par deux.

Les feuilles terminales sont dentées et élargies en coupelle au centre desquelles se trouvent les cyathes.
Cyathes

La cyathe centrale est entourée de quatre glandes noires prolongées par des petites cornes roses. Du centre de la cyathe émerge un pédondule qui porte une grosse fleur femelle : l'ovaire sphérique a la même couleur pourpre que les feuilles et il est surmonté par trois styles jaunes soudés entre eux à la base ; l'ovaire est caréné et divisé en trois loges qui contiennent chacune une graine.
Entre les glandes et le pédoncule de la fleur femelle on distingue de minuscules fleurs mâles reconnaissables à leur pollen jaune vif.



Cette touffe héberge 5 chemilles du Sphinx de l'Euphorbe qui en ont dévoré toutes les cyathes.
Références botaniques
africanplantdatabase.ch | (CJB Genève)
gbif.org | Global Biodiversity Information Facility
Euphorbia retusa & calyptrata - Vindt.pdf
Euphorbia retusa_florule des biotopes du criquet pelerin.pdf
